Une enquête inédite du Cercle Vulnérabilités et Société en partenariat avec Adef Résidences, AG2R LA MONDIALE, Korian et Fondation Partage et Vie.  

Enquête réalisée en ligne auprès d’un échantillon de 851 personnes accompagnant un proche en perte d’autonomie (principalement en EHPAD, résidences autonomies et domicile).

Objectif : mieux cerner les attentes de l’opinion et déduire des modèles d’accompagnement de la perte d’autonomie pour demain.

L’originalité de l’enquête réside dans le profil des personnes interrogées : les proches (famille, amis…) de personnes âgées en perte d’autonomie, à même de mieux comprendre les enjeux de demain pour eux-mêmes et les conditions de leur vieillissement futur.T


Le point de vue des coordonnateurs scientifiques de l’enquête (Mélissa Petit et Thierry Calvat, sociologues)

“Cette enquête, réalisée sur un échantillon particulier et « initié » de la population – les proches – , montre que derrière la question du vieillissement et de sa prise en charge, l’opinion est vraisemblablement fractionnée en fonction du degré de connaissance qu’elle a du sujet. C’est ce qui peut expliquer – pour partie – des résultats allant à l’encontre de certaines représentations actuelles touchant au vieillissement, à la qualité des lieux de vie actuels ou aux vertus de la solidarité nationale…

Au regard des résultats, qu’il appartient vraisemblablement au législateur de compléter par des investigations plus massives, on peut toutefois conclure que, plutôt que de vouloir rompre avec un existant bien perçu, il faut envisager d’y apporter les aménagements attendus, en facilitant l’accès en termes de coûts notamment.

De même, alors que le maintien à domicile est une solution envisagée par moins d’1/3 des personnes interrogées, il apparaît important d’investir dans des espaces dédiés et organisés en ménageant davantage de liberté et de personnalisation.

Quelles que soient les solutions émergentes – logement ou quartier avec espaces partagés, colocation, voire accueil familial – il faudra faire preuve d’accompagnement et de communication auprès d’une opinion qui a encore du mal à se les représenter.

Enfin, il faut vraisemblablement réenvisager la question du financement sous l’angle de la responsabilité individuelle, ce qui permettrait parallèlement de répondre au souci exprimé de ne pas être un poids pour ses proches et de continuer à participer à la société.”