A l’heure où la crise de la COVID-19 a mis sévèrement en évidence les lacunes dans l’accompagnement de la fin de vie des résidents d’EHPAD, le Cercle Vulnérabilités et Société formule 5 priorités déclinées en 50 propositions opérationnelles pour aider les établissements à se mettre en capacité de mieux répondre à cet aspect essentiel de leur mission.

Ces propositions sont exposées dans la note de position « Fin de vie en Ehpad : de l’hébergement à l’accompagnement ». Elles sont le fruit de l’expérience et du travail de membres du Cercle V&S qui se sont mobilisés sur cette question : Adef Résidences, Armée du Salut, Croix-Rouge Française, Fondation Partage et Vie, Korian, Maisons de Famille, et Les Petits Frères des Pauvres.

Elles reposent sur une conviction forte : parce qu’ils sont des lieux où vivent un quart des personnes qui décèdent chaque année, les EHPAD doivent oser devenir des lieux de référence en matière de fin de vie. Cela passe par une valorisation explicite de l’accompagnement de la fin de vie à travers ce qu’il requiert de compétences professionnelles (soignantes et non soignantes) mais également à travers une meilleure prise en compte des besoins globaux des résidents.

Tout en tirant les plus grands fruits du mouvement des soins palliatifs, les EHPAD doivent initier une approche propre où, du fait des spécificités du grand âge, le respect de la dimension relationnelle et symbolique doit être considéré à parité d’importance avec la dimension sanitaire, dans une approche de la santé réellement globale abordée très en amont de la toute fin de vie.

La mise en place d’une politique explicite « fin de vie » dans les EHPAD doit également associer l’ensemble de l’écosystème local (ARS, hôpitaux, médecine de ville, paramédicaux, travailleurs sociaux, associations, etc.) dans une approche partagée. Cette implication plurielle serait de nature à faire évoluer le système sanitaire vers une démédicalisation mesurée de la mort à l’heure où les tentations hygiénistes semblent vouloir primer, en même temps qu’elle participerait d’une diminution du « tabou » de la mort qui pénalise non seulement les résidents, leurs proches et les professionnels qui s’en occupent, mais plus largement le corps social tout entier.

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Pour visionner le webinaire du 29/10 :