A l’occasion de la publication de sa note de position “Pour un modèle français solidaire de la fin de vie. Points de vigilance et recommandation à l’usage du gouvernement et du législateur” [Juin 2023], le Cercle Vulnérabilités et Société a souhaité interroger les Français avec le concours de l’institut STEHOS.

Voici les 4 principaux enseignements :

1/ Près d’un Français sur deux a déjà accompagné une personne en fin de vie, la moitié d’entre eux (47%) jugeant cet accompagnement comme satisfaisant.

2/ Lorsque plusieurs pistes pour améliorer la prise en charge de la fin de vie sont proposées aux français, une majorité relative (43%) estime que la 1ère des priorités est de légaliser une « aide active à mourir », tandis que plus d’un Français sur deux (57%) préconise d’autres priorités : l’accès pour tous au soins palliatifs (32%) et l’amélioration de la qualité de vie et d’accompagnement des personnes les plus vulnérables (25%).

3/ La légalisation d’une aide active à mourir est significativement plus une priorité pour les Français n’ayant jamais dû accompagner un de leur proche en fin de vie (46% VS 39% des Français ayant accompagné un proche en fin de vie) et pour les Français non satisfaits de l’accompagnement de la fin de vie (44% VS 35% des Français satisfaits).

4/ Les jeunes (18/24 ans) sont plus soucieux de la préservation de la qualité des conditions de vie (première priorité pour 34% VS 18% et 24% pour les 50-64 ans et 65 ans+). Ils sont les moins nombreux à citer la légalisation d’une aide active à mourir comme 1ere priorité d’amélioration de la prise en charge de la fin de vie (37%).

Téléchargez ici le rapport de résultats :